Ruaha National Park
Le parc national de Ruaha a d'abord été une réserve de gibier, la réserve de Saba créée en 1910 par le colonisateur allemand puis un Parc national en 1964. Ruaha a longtemps été le deuxième parc national de Tanzanie en superficie, juste derrière le Serengeti. Le projet d'extension du Grand Ruaha était évoqué de longue date. Il n'a été achevé qu'il y a quelques années en lui adjoignant une réserve adjacente, l'Usangu Wildlife Management Area, aboutissant alors à la création du plus grand parc national d'Afrique de l'Est. Mais l'écosystème de Ruaha est encore plus vaste, près de 45 000 km² avec les réserves de Rungwa, Kizigo et Muhesi. Ruaha NP a gardé son premier rang jusqu'en 2019 où il a été détrôné par les plus de 30 000 km2 du Nyerere NP.
Ruaha un jour d'octobre
L'arrivée en avion annonce tout de suite la couleur : la Ruaha River est à sec ou presque, la végétation de surface inexistante, on est bien en octobre en fin de saison sèche. Devant le lodge, la rivière se réduit à quelques flaques qui attirent petite et grande faune. Nois sommes ici pour 36 heures. Sur la rive opposée, un éléphant convoite des branches basses (pas si basses en fait)... et elles semblent vraiment savoureuses ! Un autre essai ? Par ces temps de disette, une grande trompe permet heureusement de cueillir un peu de verdure. Autour des flaques, des œdicnèmes vermiculés...
Un Héron goliath... Un Chevalier culblanc... Un petit crocodile et une ombrette... Un Héron strié... Un Vanneau à tête blanche. Un daman sur les rochers... et dans les branches un endémique de Tanzanie, le Spréo cendré. En descendant un peu le long de la rivière, Tantale ibis. Bergeronnette pie. Pygargue vocifère. Agame des colons. Dans une flaque plus profonde, un très jeune hippopotame retourne à l'eau, où l'attend sa mère. Hippopotame. Babouins et échasse dans les flaques. Une Échasse blanche juvénile. Ce premier soir, dans la végétation bien sèche, nous rencontrerons ce Barbican d'Arnaud... Un guêpier à queue d'aronde. Un Cordonbleu à joues rouges. Des Républicains d'Arnaud au nid. Une femelle de Ganga à face noire. Un Dik-dik de Kirk. Un Gonolek ardoisé (qui a perdu sa queue ?) Un Varan du Nil qui somnole. Un babouin jaune. Impala au soleil couchant. Le jour se lève sur le lit de la rivière Ruaha. Un Spréo cendré à l'abreuvoir. En quittant le lodge nous rencontrons un groupe de dames Grand Koudou. Grand Koudou femelle. Corvinelle noir et blanc. Bagadais casqué. Couple d'Aigles ravisseurs. Aigle fascié. Nous ne rencontrerons pas beaucoup de vautours. Ici un Vautour africain. Lionne. Lionceau. Alectos à bec rouge. Travailleurs à bec rouge (aussi...) Baobab près du lit de la rivière. Gazelle de Grant et Girafe. Girafe. Baobabs, zèbres et impalas. Zèbres. Baobab. Les guépards sont rares à Ruaha, c'est la seconde fois que nous en observons. C'est une des 3 espèces de mammifères que nous avons citées quand le guide nous a demandé ce que nous aimerions voir. Éléphants bien rangés. Un troupeau de buffles sur lapiste. Pas question de forcer le passage ! Buffles. Famille de lions à l'ombre au-dessus du lit de la Ruaha. Femelle d'agame. Elle a perdu une partie de sa queue. Cobe defassa. Tourtelette émeraudine. Femelle Grand Koudou dans les combretum. C'est l'époque où les "Tooth-brush Combretum" sont en fleur et les koudous en semblent très friands. Combretum en fleur. Grand koudou. Palmiers er rochers. Il est temps de trouver la seconde espèce que nous convoitons. Le Petit Koudou est là ! C'est une espèce bien moins courante et bien plus timide que son grand cousin. Petit Koudou. Nous ne l'avons rencontré qu'une fois auparavant à Ruaha, en février 2006. Et une seule fois en dehors de Ruaha, à Mkomazi. Palmiers et girafes. Choucador superbe. Jabiru, femelle aux yeux d'or. Calao de Tanzanie. Son nom scientifique est Tockus ruahae, il est donc ici bien à sa place. Inséparables masqués. Baobab et éléphants. Un petit morceau d'écorce de baobab ? ça ne se refuse pas ! Francolin à gorge rouge. Chacal à chabraque. Drongo brillant. Vue depuis les pentes du Kilimatonge. Le Kilimatonge est une haute colline visible de partout dans le parc. Et c'est dans les rochers de ses pentes que l'on trouve la troisième espèce de mammifère évoquée le matin avant le départ, l'oréotrague... qui même s'il est facile à observer, est une petite antilope très sympathique. |
Sa très grande superficie et sa faible fréquentation (environ 3 000 visiteurs par an en 2008, mais en augmentation constante depuis) en font une destination idéale pour ceux qui veulent être tranquilles avec la faune comme seule compagnie. Rappelons que le Serengeti reçoit plus de 200 000 visiteurs par an et, de source officielle, le cratère du Ngorongoro plus de 450 000... Alors en route pour le Garden of Eden, le Jardin d'Eden comme l'ont appelé les premiers explorateurs ?
Situation
Ruaha est situé sur la rive ouest d'un grand un affluent de la Rufiji, la Great Ruaha River, une rivière permanente (ou presque) qui en forme la limite sud-est sur 130 km.
Ruaha est un parc avec des reliefs, c'est un plateau avec une altitude moyenne de 1000 m, une hauteur minimum à 750 dans la vallée de la Ruaha River et un sommet à 1900 m à l'ouest du parc (Ikingu Mountain). La vie animale se concentre autour des cours d'eau et lacs en saison sèche, de juin à octobre. La végétation est variée, comme les paysages : forêt, essentiellement forêt miombo (le nom swahili de l'arbre prédominant, en anglais Msasa Tree, Brachystegia spiciformis), savane à graminées, bush, on voit des baobabs comme au Tarangire, que le parc évoque souvent. En fait le parc est une zone de transition entre l'écosystème du nord, savane et bush, et le type de végétation du sud, avec forêt miombo.
Mais il y a aussi de gros amas rocheux, des zones boisées denses, de nombreuses collines et petits monts, des rivières de sable, qui sont à sec 90 % de l'année et roulent des flots furieux détruisant ponts et gués aménagés en saison des pluies !
Le parc est irrigué par la Great Ruaha, qui en est la rivière principale, et ses affluents non permanents pour certains comme la Mwagusi ou la Mdonya. Ce sont une bonne partie de l'année des "Sand River" qui comme le nom l'indique sont réduites à un lit de sable, mais qui gardent un lit souterrain accessible aux "creuseurs-puisatiers" de différentes espèces, singes, éléphants, impalas, etc. Sur ses 160 km dans le parc alternent larges et calmes pools, rapides et gorges. Le lit et les rives de la rivière sont plus variés que ceux de la Tarangire River. La rivière est en saison sèche l'endroit où toute la vie animale semble se concentrer, une aubaine pour les safaristes ! Elle est également une aubaine pour tous les piscivores, crocodiles, hérons divers, ombrettes, aigrettes, pygargues et martins-pêcheurs, elle abrite 38 espèces de poissons. La Ruaha était très rarement à sec jusqu'a ce que des pompages de son eau pour l'agriculture ne l'assèche maintenant bien plus souvent qu'auparavant. Une remarque : la Great Ruaha River porte un nom qui est un pléonasme puisque luvaha/iruaha veut dire grand dans la langue des Hehe, la tribu locale - on trouve parfois une autre étymologie à partir de ruvaha qui veut dire rivière toujours en kihehe... Le nom d'origine de la rivière en kihehe est Lyambangari. Comme nous avons pu en juger à Mwagusi Camp où ils constituent la quasi-totalité du personnel, par ailleurs fort sympathique, les Hehe sont de petite taille mais vifs et mahousse kosto ! Ils ont d'ailleurs au temps de la colonisation allemande opposé une résistance féroce et héroïque au non moins féroce et brutal colonisateur allemand.
Ruaha en octobre
À notre avis, et pas seulement au nôtre, Ruaha pourrait bien être le plus beau parc de Tanzanie (même si j'ai, plus que ma blonde, un grand faible pour le Ngorongoro, qui n'est d'ailleurs pas un parc...), avec des paysages très variés, des collines et petites montagnes (au nom aussi exotique que le Kimilimatunge), des forêts avec pelouse comme dans des parcs anglais. La flore y est très riche, avec 1650 espèces végétales, dont des baobabs à foison, plus qu'au Tarangire auquel Ruaha fait souvent penser.
Grande faune
Ruaha est riche en buffles, si l'on y ajoute toutes les antilopes habituelles, impalas, élands, gazelles, rien d'étonnant avec tant de proies potentielles d'y trouver de grands groupes familiaux de lions ("pride" en anglais) de jusqu'à une vingtaine d'individus. Les léopards sont abondants et l'on trouve aussi des guépards dans les territoires adaptés de plaines inondables et savanes. À côté de la faune plus particulière que sont l'Antilope rouanne (ou Hippotrague rouan) et l'Antilope sable (ou Hippotrague noir, sable veut dire noir en anglais. et en héraldique...) que nous n'y avons malheureusement pas vues (elles sont plus visibles en fin de période sèche, d'août à octobre, même si c'est pourtant loin d'être gagné d'avance), Ruaha est peuplée de beaucoup d'éléphants (environ 10 000, la plus importante population des parcs d'Afrique de l'Est, mais moins qu'au Selous, qui n'est pas un parc national mais une Game Reserve avant de devenir en grande partie le Nyerere National Park), des Grands Koudous bien présents, c'est d'ailleurs le symbole du parc, on le trouve sur son affiche du parc ci-dessus à gauche. Il est également assez facile de voir des Petits Koudous et des oréotragues... Enfin, on peut avoir la chance d'y observer des lycaons, encore plus difficiles à voir que les antilopes rouannes, nous en avons vu lors de notre dernier séjour en 2017.
Des safaris à pied, accompagnés comme toujours d'un ranger armé, sont théoriquement possibles mais il faut s'y prendre tellement de temps à l'avance qu'en pratique ce n'est pas évident dans tous les camps. Les lodges et camps organisent aussi de petites promenades d'une heure à une heure et demie en périphérie de leurs installations mais cela n'a rien à voir avec un vrai game-walk. Depuis quelques années il existe aussi des possibilités de Ballooning Safari, safari en montgolfière.
Oiseaux
Ruaha NP compte plus de 500 espèces d'oiseaux , on trouve le nombre de 573 dans le livre de Sue Stolberger (!), même si Avibase n'en compte que 436. Les cigognes, cigones blanches et cigognes d'Abdim peuvent être particulièrement nombreuses en hiver. Trois espèces d'endémiques du plateau central sec tanzanien sont présentes également en nombre, le Spréo cendré, Lamprotornis unicolor, Ashy Starling et l'Inséparable masqué, Agapornis personatus, Yellow-collared Lovebird, et enfin le régional de l'étape, comme l'indique son nom d'espèce ruahae, le Calao de Tanzanie, Tockus ruahae, Tanzanian Red-billed Hornbill. La meilleure période pour les observer étant la "petite saison des pluies" de novembre à décembre et surtout la "petite saison sèche", de fin décembre à février, en débordant jusqu'en avril.On y trouve alors beaucoup de migrateurs venus du Nord, essentiellement des transfuges ayant fui les frimas de l'Europe, ou venus du sud, de l'Afrique australe... Et les résidents ont leurs plus beaux atours car ils sont en plumage nuptial.
Ruaha en février
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ruaha river 5171
Le début du mois de février est censé être assez sec, voici l'aspect de la Ruaha River le 6 février 2006.
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ruaha river 5150
Autre vue de la Ruaha.
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mwagusi river 5136
Les affluents sont à sec pour la plupart, ici la Mwagusi.
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girafe foret 5152
Les berges sont plutôt vertes à l'ombre des grands arbres où paissent cobes, zèbres et girafes.
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zebres 4966
Zèbres.
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outarde d oustalet 4955
Outarde d'Oustalet.
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calao de tanzanie 4817
Calao de Tanzanie.
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pygargue vocifere 4920
Un Pygargue vocifète guette quelque poisson-chat dans les flaques d'un cours d'eau presque à sec.
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girafe baobab 5111
Ruaha est le royaume des baobabs, ici avec Girafe.
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baobabs 5137
Baobabs en bord de piste.
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elephants 4757
Baobabs et éléphants se partagent la vedette.
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elephant 5362
Éléphant près d'un baobab dont l'écorce a été mangée par ses congénères.
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troupeau elands 5489
Dans une zone plus sèche, un grand troupeau d'élands, nous en avions compté 111.
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petit koudou 5153
Le rare et timide Petit Koudou.
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guepards 5507
Il y a quelques guépards à Ruaha, dans une zone moins arborée.
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elephants riviere sable 4923
Sous le sable, la rivière coule encore et les éléphants viennent creuser et s'y abreuver.
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grand koudou 5072
Des Grands Koudous dans la rivière de sable.
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cobe defassa 5193
Cobes defassa dans les flaques.
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elephants riviere sable 5591
Éléphants.
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ruaha river 5149
On peut voir que la Ruaha est loin d'être à son plus haut. Dans le lit de la rivière, troupeau d'impalas. Au milieu, deux jabirus.
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lionne 5848
Lionne sur la berge.
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lions 0295
Lionne.
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lions 0273
Lionceaux.
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mangoustes rayees 0186
Mangoustes rayées en tribu.
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phacocheres 4999
Phacochères.
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elephant palmier 5377
Les éléphants adorent les fruits de ce palmier qu'ils secouent pour les faire tomber.
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grue royale 5900
Grues royales.
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guib harnache 5891
Guib harnaché.
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rollier a longs brins 5886
Rollier à longs brins.
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vervet 5562
Vervet.
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hirondelles rustiques 5688
Hirondelles rustiques.
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rollier d europe 5671
Rollier d'Europe.
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rollier varie 5151
Rollier varié.
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chacal 4768
Chacal à chabraque.
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huppe 5436
Huppe d'Afrique.
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coucougeai 5287
Coucougeai.
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autour a ailes grises 5308
Autour à ailes grises.
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ganga a face noire5517
Ganga à face noire.
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MC du senegal 5533
Martin-chasseur du Sénégal. Sa voix puissante a été notre réveil-matin cette année-là.
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spreo cendre 0228
Spréo cendré.
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eland 0100
Éland et Piqueboeufs à bec rouge.
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mangouste naine 4813
Mangouste naine.
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cigogne d abdim 4759
Cigogne d'Abdim.
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drongo brillant 4934
Drongo brillant.
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leopard 5018
Léopard.
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impala 5040
Impalas.
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grand koudou 4614
Grand Koudou.
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agame des colons 4944
Agame des colons.
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cigogne blanche 5209
Cigogne blanche.
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combat buffles 4867
Combat de buffles (pas pour rire).
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baobab 5413
Paysage de Ruaha.
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autruches zebres 5098
Autruches et zèbres.
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girafe 6006
Girafe du soir sur fond de palmiers.
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crepuscule mwagusi 5264
Coucher de soleil au-dessus de la Mwagusi.
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vue avion 1000688
Voici le parc vu d'avion en février 2007.
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vegetation 1000713
La végétation est très haute et la plupart des animaux y passent inaperçus.
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riviere en crue 1000874
Toutes les rivières ou presque sont en crue.
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riviere en crue 7747
Mwagusi en crue.
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vegetation 8007
Zébres et Grands Koudous dans l'herbe haute.
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coucou de levaillant 7758180
Coucou de Levaillant.
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courvite a triple collier 7669
Courvite à triple collier au bord de la piste, seul endroit où l'on peut voir les oiseaux au sol.
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dikdik de kirk 7558
Dik-dik de Kirk.
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euplecte a epaules blanches 7574
Euplecte à épaules blanches.
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riviere en crue 1000712
La Ruaha River a des airs de torrent furieux.
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jongomero en crue 1000740
Et la Jongomero est montée d'un mètre pendant le dîner, nous obligeant à quitter la table mise sur la berge.
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gobemouche a petit bec 1
Gobemouche à petit bec.
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guepier nain 7539
Jeune Guêpier nain.
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barbican promepic 8608
Barbican promépic.
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elephants herbe haute 8128
Éléphant.
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tourtelette emeraudine 7827
Tourtelette éméraudine.
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hirondelle striee 8080
Hirondelle striée.
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pintades sur torrent 8030
Pintades les pieds au sec.
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ombrette 7940
Ombrette sur fond vert...
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cigogne d abdim 8094
et Cigogne d'Abdim itou.
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girafe 8232
Girafe.
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ruaha river 6241
Février 2017, la rivière Ruaha a un aspect intermédiaire, plus près de la sécheresse de 2006 que du déluge de 2007.
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ruaha river 6242
Vue vers l'aval.
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baobab combretum 1300018
Le paysage est globalement verdoyant, avec de l'herbe rase au bord de la piste.
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lions 8140
Un matin à la sortie du camp une famille de lions occupe la piste.
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heron melanocephale 6004
Un Héron mélanocéphale au poteau indicateur.
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outarde a ventre noir 5951
Outarde à ventre noir.
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outarde a ventre noir 8134
C'est un mâle et il chante !
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petit duc africain 6087
Le Petit-duc africain entame sa sieste diurne.
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coucou gris 8273
Les migrateurs sont bien là : Coucou gris...
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PG du turkestan 6586
Pie-grièche du Turkestan loins de son Asie centale.
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lycaons 7843
C'est la première et seule fois où nous avons rencontré des Lycaons à Ruaha.
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lycaons 7855
Lycaons.
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agrobate a dos roux 6668
Dans les broussailles, Agrobate à dos roux...
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beaumarquet melba 6676
Beaumarquet melba...
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barbican d arnaud 6475
Barbican d'Arnaud...
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coucou jacobin 8802
Coucou jacobin.
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autour unibande 9068
À l'affut, Autour unibande...
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epervier shikra 6525
Autour tachiro...
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fauconnet d afrique 8974
et d'autres rapaces perchés, Fauconnet d'Afrique (mâle)...
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elanion blanc 8522
Élanion blanc.
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calao de decken 8969
Le commun Calao de Decken.
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choucador superbe 8810
Un oiseau tellement banal qu'on oublie souvent de le photographier, Choucador superbe.
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guepier a front blanc 6799
Guêpier à front blanc.
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calao de tanzanie 5929
Calaos de Tanzanie.
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spreo cendre 5927
Spréo cendré.
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girafes 6279
Girafes dans le lit de la Ruaha.
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MP pygmee 6387
Martin-pêcheur pygmée.
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tisserin a dos d or 6321
Tisserin à dos d'or.
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daman 6251
Daman.
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aigle ravisseur 6114
Aigle ravisseur sur fond de ciel d'orage.
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orage 1300080
Le ciel s'assombrit brusquement. Nous verrons l'eau se remettre à couler dans les bras asséchés au bout de quelques heures.
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rollier a longs brins 8366
Le Rollier à longs brins en profite pour prendre une douche.
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otocyon 7559
Devant son terrier, Otocyon.
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coucal du senegal 5804
Coucal du Sénégal.
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coucal noir 5795
Coucal noir.
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ecureuil de smith 5820
Écureuil de Smith.
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loriot dore 8074
Loriot doré.
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perroquet de meyer 8093
Perroquets de Meyer.
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coucal a sourcils blancs 6600
Coucal à sourcils blancs.
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eurocephale de ruppell 7617
Eurocéphale de Rüppell.
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gonomek ardoise 7608
Gonolek ardoisé.
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oedicneme vermicule 8926
Œdicnème vermiculé.
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soir sur ruaha 2010177
Crépuscule dur la Ruaha River.
Le début du mois de février est censé être assez sec, voici l'aspect de la Ruaha River le 6 février 2006.
Autre vue de la Ruaha.
Les affluents sont à sec pour la plupart, ici la Mwagusi.
Les berges sont plutôt vertes à l'ombre des grands arbres où paissent cobes, zèbres et girafes.
Zèbres.
Outarde d'Oustalet.
Calao de Tanzanie.
Un Pygargue vocifète guette quelque poisson-chat dans les flaques d'un cours d'eau presque à sec.
Ruaha est le royaume des baobabs, ici avec Girafe.
Baobabs en bord de piste.
Baobabs et éléphants se partagent la vedette.
Éléphant près d'un baobab dont l'écorce a été mangée par ses congénères.
Dans une zone plus sèche, un grand troupeau d'élands, nous en avions compté 111.
Le rare et timide Petit Koudou.
Il y a quelques guépards à Ruaha, dans une zone moins arborée.
Sous le sable, la rivière coule encore et les éléphants viennent creuser et s'y abreuver.
Des Grands Koudous dans la rivière de sable.
Cobes defassa dans les flaques.
Éléphants.
On peut voir que la Ruaha est loin d'être à son plus haut. Dans le lit de la rivière, troupeau d'impalas. Au milieu, deux jabirus.
Lionne sur la berge.
Lionne.
Lionceaux.
Mangoustes rayées en tribu.
Phacochères.
Les éléphants adorent les fruits de ce palmier qu'ils secouent pour les faire tomber.
Grues royales.
Guib harnaché.
Rollier à longs brins.
Vervet.
Hirondelles rustiques.
Rollier d'Europe.
Rollier varié.
Chacal à chabraque.
Huppe d'Afrique.
Coucougeai.
Autour à ailes grises.
Ganga à face noire.
Martin-chasseur du Sénégal. Sa voix puissante a été notre réveil-matin cette année-là.
Spréo cendré.
Éland et Piqueboeufs à bec rouge.
Mangouste naine.
Cigogne d'Abdim.
Drongo brillant.
Léopard.
Impalas.
Grand Koudou.
Agame des colons.
Cigogne blanche.
Combat de buffles (pas pour rire).
Paysage de Ruaha.
Autruches et zèbres.
Girafe du soir sur fond de palmiers.
Coucher de soleil au-dessus de la Mwagusi.
Voici le parc vu d'avion en février 2007.
La végétation est très haute et la plupart des animaux y passent inaperçus.
Toutes les rivières ou presque sont en crue.
Mwagusi en crue.
Zébres et Grands Koudous dans l'herbe haute.
Coucou de Levaillant.
Courvite à triple collier au bord de la piste, seul endroit où l'on peut voir les oiseaux au sol.
Dik-dik de Kirk.
Euplecte à épaules blanches.
La Ruaha River a des airs de torrent furieux.
Et la Jongomero est montée d'un mètre pendant le dîner, nous obligeant à quitter la table mise sur la berge.
Gobemouche à petit bec.
Jeune Guêpier nain.
Barbican promépic.
Éléphant.
Tourtelette éméraudine.
Hirondelle striée.
Pintades les pieds au sec.
Ombrette sur fond vert...
et Cigogne d'Abdim itou.
Girafe.
Février 2017, la rivière Ruaha a un aspect intermédiaire, plus près de la sécheresse de 2006 que du déluge de 2007.
Vue vers l'aval.
Le paysage est globalement verdoyant, avec de l'herbe rase au bord de la piste.
Un matin à la sortie du camp une famille de lions occupe la piste.
Un Héron mélanocéphale au poteau indicateur.
Outarde à ventre noir.
C'est un mâle et il chante !
Le Petit-duc africain entame sa sieste diurne.
Les migrateurs sont bien là : Coucou gris...
Pie-grièche du Turkestan loins de son Asie centale.
C'est la première et seule fois où nous avons rencontré des Lycaons à Ruaha.
Lycaons.
Dans les broussailles, Agrobate à dos roux...
Beaumarquet melba...
Barbican d'Arnaud...
Coucou jacobin.
À l'affut, Autour unibande...
Autour tachiro...
et d'autres rapaces perchés, Fauconnet d'Afrique (mâle)...
Élanion blanc.
Le commun Calao de Decken.
Un oiseau tellement banal qu'on oublie souvent de le photographier, Choucador superbe.
Guêpier à front blanc.
Calaos de Tanzanie.
Spréo cendré.
Girafes dans le lit de la Ruaha.
Martin-pêcheur pygmée.
Tisserin à dos d'or.
Daman.
Aigle ravisseur sur fond de ciel d'orage.
Le ciel s'assombrit brusquement. Nous verrons l'eau se remettre à couler dans les bras asséchés au bout de quelques heures.
Le Rollier à longs brins en profite pour prendre une douche.
Devant son terrier, Otocyon.
Coucal du Sénégal.
Coucal noir.
Écureuil de Smith.
Loriot doré.
Perroquets de Meyer.
Coucal à sourcils blancs.
Eurocéphale de Rüppell.
Gonolek ardoisé.
Œdicnème vermiculé.
Crépuscule dur la Ruaha River.
Accès à Ruaha
Climat, quand y aller ?
La distinction, aussi classique qu'arbitraire, entre saison sèche de juin à octobre, petite saison des pluies en novembre et décembre, petite saison sèche en janvier-février et saison des pluies de mars à mai est encore plus arbitraire dans le Sud tanzanien que dans le Nord et donc encore moins valable. Le climat des parcs et réserves du sud est marqué par l'existence d'une saison sèche, en principe de juin à octobre, mais il arrive que cette saison se prolonge.
Les mois les plus chauds sont de décembre à février, avec des pointes à 40 °C le jour mais moins de 25 °C la nuit. En été (hiver austral) il peut faire 30 °C le jour, mais seulement 15 °C la nuit. En moyenne de 500 mm par an, les précipitations peuvent varier énormément d'une année sur l'autre. Les pluies commencent en novembre, les mois des plus fortes pluies, de mars à mai, sont caractérisés par une végétation très haute qui peut gêner l'observation et par une faune dispersée. Certains hébergements ferment pendant cette grande saison des pluies. Les conditions climatiques en saison des pluies, de novembre à mai, peuvent changer énormément selon les caprices annuellement variables d'El Niño ou de la Niña, dans le Pacifique. Nous avons fait à Ruaha un safari en octobre, un en juin et trois safaris en février (en tout quatre bonnes semaines sur place). Avec pour deux années de suite en février, des conditions très différentes, opposées même, beau temps une année et faune abondante facilement visible, notamment des "foules" de grands koudous, meutes de lions, troupeaux d'éléphants, mais pluies importantes et fréquentes l'année suivante avec une faune cachée (pas de lions, sauf deux malheureuses lionnes bien cachées dans les buissons), sauf les girafes qui, on ne sait pourquoi, étaient plus facilement visibles... En janvier 2006, il avait anormalement peu plu en novembre et décembre, la végétation était brûlée, l'eau rare, les éléphants creusaient le lit des rivières asséchées pour trouver de l'eau, il n'y avait pratiquement pas de moustiques. En janvier 2007, tout était vert, l'herbe était très haute, il pleuvait beaucoup, et les tsé-tsé évoluaient en innombrables escadrilles !
Le tableau suivant, inspiré de Weather2travel.com, donne une bonne idée de ces deux saisons. D'autres sources offrent des données différentes, mais le principal demeure ces deux divisions, saison des pluies de novembre à mai et saison sèche de juin à octobre, avec des mois d'hiver (été austral) chauds.
Climat du Ruaha National Park | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. |
Température Min-Max | 19-29 | 19-29 | 19-29 | 18-29 | 17-28 | 15-28 | 14-27 | 15-28 | 16-30 | 18-31 | 19-32 | 20-30 |
Heures de soleil par jour | 6 | 7 | 7 | 7 | 8 | 10 | 9 | 10 | 10 | 10 | 9 | 7 |
Précipitations en mm | 143 | 123 | 133 | 103 | 17 | 1 | 0 | 0 | 0 | 7 | 44 | 149 |
Jours de pluie | 19 | 17 | 19 | 13 | 4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 7 | 19 |
Pour l'observation de la grande faune, la meilleure période est la saison sèche, avec des animaux plus concentrés autour de la Ruaha River et une végétation moins exubérante qu'en fin de saison des pluies. Les pistes seront moins facilement praticables en saison des pluies même si beaucoup sont suffisamment caillouteuses/rocheuses pour ne pas devenir un marécage infranchissable... Pour l'observation des oiseaux, les mois de notre hiver offrent la présence des oiseaux migrateurs du paléarctique occidental et seront donc à privilégier. Les mois les plus pluvieux, de mars à mai, sont classiquement déconseillés.Un safari en janvier-février satisfera les amateurs de piafous tandis que les adeptes de la grande faune choisiront les mois d'été, avec l'inconvénient d'une fréquentation touristique plus importante.
Hébergements
Mwagusi, Jongomero, Ruaha River Lodge
L'hébergement à Mwagusi (voir notre opinion) est chaleureusement recommandé, son propriétaire-manager, Chris Fox connaît le parc comme sa poche et l'ambiance du camp est fantastique. Après avoir été concessionnaire d'un territoire de chasse au Selous, Chris Fox s'est reconverti vers une activité plus pacifique, il a notamment une tendresse particulière pour les éléphants, dont il fait tous les jours noter présence et comportement par ses chauffeurs. Nous avons fait un séjour de 6 nuits en février au Mwagusi Camp de Chris Fox. Le camp compte 16 bandas en bordure d'une rivière de sable le plus souvent asséchée (quand elle ne l'est pas, le camp peut être fermé pour impraticabilité ou son accès peut être assez sportif !) .
Chaque banda est munie d'une tour pour la fourniture de l'eau, douche deux fois par jour, apportée à dos d'homme par un Hehe dans des seaux.
Les Hehes sont un peuple de petite taille (1m 60 pour un homme chez eux équivaut à 1 m 90 chez nous) très courageux, très dynamique et très souriant. Ils ont du mérite car ils travaillent dur, mais apparemment sont très contents de travailler à Mwagusi (qui emploie sur l'année, mais pas tous en même temps, 300 à 400 personnes).
Les Hehes, outre le service, assurent l'entretien du camp, réfections des toitures y compris, et ce sont eux qui ont fabriqué sur place toute l'infrastructure et le mobilier. Couleur locale donc garantie.
Le matin à Mwagusi on se retrouve pour un premier café autour des restes du feu de la nuit. Ensuite on a un délicieux petit déjeuner, tout le pain est cuit sur place, en particulier un délicieux pain sucré au gingembre et à la cannelle. Ici la photo est prise d'une banda qui sert pour le petit déjeuner quand la grande salle est occupée par un groupe. Je précise qu'un groupe à Mwagusi ça peut faire au maximum 20 personnes qui voyagent ensemble. L'avantage, c'est que les indépendants ne se retrouvent pas "noyés" dans le brouhaha.
C'est pareil le soir, on dîne soit dans la brousse, soit carrément dans la rivière de sable, où les Hehes ont apporté table et chaises... au pas de course car ils ne savent pas marcher, seulement courir... C'est bizarre et impressionnant, car courir dans du sable mou en portant un fauteuil en bois massif quand on mesure 1m50, ça ne doit pas être facile ! Cela, évidemment, quand la Sand River est vraiment de sand, car elle peut être en un jour ou même en quelques heures une brave et grande rivière de water qui bouillonne. A certains moments à l'extrême, même les 4x4 ne peuvent plus accéder directement au camp, les safaristes sont treuillés au dessus de la rivière ! On se rassure, ou on se désole si l'on est de caractère aventureux, c'est exceptionnel.
Nous avons eu plusieurs fois les éléphants dans le camp, un soir en rentrant il a fallu raser les murs pour rentrer dans notre banda (la numéro 8). Elle est connue pour attirer nos gros amis car il pousse à côté d'elle des arbres qu'ils apprécient particulièrement.
Ceci nous a valu de les avoir sur la terrasse de la banda et à ras de la moustiquaire en pleine nuit. Je vous jure que ça fait bizarre quand vous êtes dans votre lit, qui n'est isolé de l'extérieur que par la moustiquaire qui l'englobe, de voir à quelques mètres de vous (disons 4 mètres , pour ne pas exagérer, mais c'est sans doute moins) une trompe et des défenses juste en face de vous. J'ai quand même eu une petite poussée d'adrénaline... Bien sûr, pas de photo de cet épisode inoubliable ! Imaginez les éléphants passant juste derrière la table, et puis ensuite venant dévorer les arbres à grand renfort de craquements juste à droite à 2 mètres des poteaux de la banda !
Les plus
- camp très confortable malgré l'eau congrue
- nourriture vraiment excellente, tendance végétarienne, mais pleine d'imagination
- organisation très sympa des repas, petit-déjeuner et dîner en particulier, avec feu de bois, bougies, etc...
- excellents pique-niques avec tables, fauteuils, nappes... pas vraiment le "panier" standard qu'on vous file dans les Serena ou les Sopa... qui en fait est une infâme boîte en carton contenant de choses à peu près immangeables !
- personnel très gentil, enfin je parle du "petit" personnel (les Hehe, rappelez-vous, 1 m 50 en moyenne mais une force de Turc)
(et si je peux ajouter : - gin-tonic très honnête, même pas besoin d'un double, hips )
Les moins
- on nous a oubliés à l' "aéroport", pas de voiture et personne à l'horizon, au milieu des zèbres, des éléphants et des cigognes... Finalement on a réussi à faire appeler le camp par radio et on est venu nous chercher 45 mn après. Pas d'explications, quelques maigres mots d'excuse marmonnés par Ethan, le second du camp. Le patron Chris Fox ne s'est pas déplacé.
- pas de piscine, bien sûr, puisque pas d'eau... pas d'électricité autre que éclairage solaire dans les bandas, pas de prise électrique dans les parties communes.il a fallu négocier pour brancher les batteries de l'ordi etc. ça n'est possible que de 13h à 16h , ce qui signifie qu'à l'heure où l'on est coincé au camp et où l'on pourrait trier les photos, on n'a pas d'ordi... Ethan le second de Chris Fox, faisait la gu... car pour lui l'électricité doit seulement servir à faite "tourner son bureau"...
- En plus Ethan (à vrai dire, Chris non plus, qui garde un mauvais souvenir du chasseur Valéry Biscard Déteint) n'est pas franchement très francophile, mais ça s'est arrangé après que j'ai expliqué à Chris que si les clients ne pouvaient recharger leurs batteries, il n' y aurait bientôt plus de bureau à faire tourner. Les allume-cigares des Land étaient HS, on nous a bricolé un chargeur qui normalement marche dessus pour qu'on puisse le brancher directement sur la batterie de la voiture.
En fait, si tous ces petits tracas nous ont un peu gâché le début du séjour, ils se sont vite dilués dans le plaisir de la vie quotidienne à Mwagusi, et Chris Fox s'est vraiment bien dégelé au bout d'un jour ou deux ...
Je donnerai donc 8/10 quand même de note générale, en espérant que les petits soucis que nous avons eus ont disparaissent dans les années suivantes. Je pense qu'ils ont pu bricoler leurs batteries solaires dans les bandas pour fournir à chacune au moins une prise électrique... Parce que sans ça, Mwagusi sera affranchi de la fréquentation des casse-pieds qui comme nous prétendent faire de la photo numérique en Afrique . Bon c'est vrai, je dois admettre qu'on a beaucoup de matériel, et donc, pas mal d'exigences, mais bon, vu les prix pratiqués...
1 = bof
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Emplacement |
Repas |
Accueil |
Confort |
Ambiance |
Gamedrive |
Remarques (subjectives, œuf corse) sur les hébergements du Ruaha National Park |
Jongomero Campsite |
3 |
3 |
3 |
3 |
3 |
1 |
6 nuits en février 2007. Hébergement très agréable mais chauffeurs-guides pas toujours à la hauteur, camp excentré, ce qui a ses "pour" et ses "contre", allergiques aux tsé-tsé, s'abstenir ! |
Mwagusi Campsite |
3 |
3 |
2 |
2 |
3 |
2 |
6 nuits en février 2006. Pas de prises électriques dans les bandas, difficultés pour recharger les batteries des appareils, chauffeurs guides compétents, management efficace et actif, visites fréquentes d'éléphants dans le camp ! |
Ruaha River Lodgesite |
3 |
3 |
3 |
3 |
2 |
2 |
Un lodge de la famille Fox, donc bien tenu ! 3 séjours en octobre ou janvier. Des bandas confortables avec vue sur la rivière, bonne nourriture, organisation impeccable, le seul bémol, la taille, en haute saison, il peut y avoir foule... |
Kwihala Campsite |
1 ou 3 |
3 |
3 |
2 |
2 |
1 à 3 |
Bilan mitigé pour notre séjour de 8 nuits en juin 2014 : départ en game-drive très tôt mais parfois temps de game-drive gâché par des exposés didactiques longs et inopportuns à l'arrêt dans des endroits sans intérêt. Pas un seul léopard vu mais deux guépards. Possibilité de safaris de nuit, guides calés et motivés (même si parfois trop intempestivement didactiques ...). Boissons comprises, nourriture excellente. Fréquentation anglophone quasi exclusive, surtout sujets de sa Gracieuse Majesté... Principal reproche : camp bien placé dans une région riche en faune mais sans vue, sans possibilité de découvertes intéressantes à l'intérieur du camp même, nous n'y retournerons pas... |
Droits d'accès, Fees
Pour les non-citoyens non-résidents d'Afrique de l'Est, les droits d'entrée sont de 30 $ par jour pour les 16 ans et plus, 10 $ entre 5 et 16 ans, gratuit pour les moins de 5 ans.
Le point de vue de l'ambassade
Le parc de Ruaha est le plus grand sanctuaire d'éléphants en Tanzanie. Le parc tient son nom de la rivière Ruaha qui traverse le parc d'ouest en l'est. C'est naturellement l'habitat des hippopotames et des crocodiles. On y trouve aussi des antilopes, des autruches et plus de 370 variétés d'oiseaux dont quelques espèces rares.
Meilleure période: de juin à février (de Dar Es Salaam, compter 8 heures de route ou 1h30 de vol en charter
le point de vue de TANAPA sur le Parc national de Ruaha |
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Superficie 20 300 km2 |
Situation Centre de la Tanzanie, à 128 km à l'ouest d'Iringa. |
Y aller Vols réguliers et charters depuis Dar Es Salam, le Selous, le Serengeti, Arusha, Iringa, Ngorongoro, Mwanza et Mbeya. Accès possible toute l'année par la route par Iringa depuis Dar-es-Salam (environ 10 heures) via Mikumi . |
À faire Safaris en voiture et randonnée dans la brousse préservée. Vestiges de l'âge de pierre à Isimila, près d'Iringa (l'un des plus importants sites préhistoriques d'Afrique). |
Meilleur moment Pour les prédateurs et les grands mammifères, préférer la saison sèche (de mi-mai à décembre); pour l'observation des oiseaux, la végétation et les fleurs, choisir la saison des pluies (de janvier à avril). Le grand koudou mâle est plus fréquent en juin à la saison des amours. |
Logement Trois campements de luxe à l'intérieur du parc, un lodge de taille moyenne, des "bandas" équipées et deux sites de camping. Plus loin, deux lodges haut de gamme sur la route d'accès principal et plusieurs hôtels et chambres d'hôtes à Iringa. |
Bibliographie "Ruaha"
Ruaha National Park An Intimate View A field guide to the common trees, flowers and small creatures of Central Tanzania de Sue Stolberger 2012 Une bonne introduction, et même mieux, à la flore de Ruaha NP, avec un "classement" par région du parc.
Lien Ruaha
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Booking : +255 756 144 400
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