Régions du Serengeti
Ndutu
Ndutu
Panneau prometteur ! Ndutu est lié administrativement à la Ngorongoro Conservation Area Le Lac Ndutu. Les gnous hésitent à le traverser, certains se lancent et, bien qu'il soit peu profond, il arrive qu'un gnou s'y englue dans la boue et qu'il meure sur place. Flamants nains en vol sur le lac. Bubale de Coke. Lion près du Lac Masek. Vue sur la zone des lacs. Lac Masek, dont les abords sont jonchés d'ossements. Le Ndutu Lodge est un haut lieu de la Migration. Ndutu Lodge. Le lodge héberge depuis longtemps une famille de genettes qui vient passer la nuit sur les poutres de la salle de restaurant. Chechez l'intrus(e) ! Caméléon bilobé. Flamants roses dans le lac Ndutu. Petit rat. Moineau gris. Souimanga à ventre jaune femelle dans les jardins du lodge. Souimanga à ventre jaune femelle. Souimanga à poitrine rouge, femelle. Nid d'Hirondelles à longs brins près de la réception du lodge. Guépard. Cratérope de Sharpe. Hyène tachetée. Raphicère champêtre. Messager sagittaire. Portrait du Messager sagittaire. Outardes du Sénégal. Famille d'autruches. Gnous dans la poussière. Les élands migrent avec les gnous, en troupeaux moins nombreux et bien organisés. Chaque femelle ou presque est accompagnée de son petit. Gnous. Gnous en migration, sous l'oeil du Vautour oricou. Les Naibartaat Hills, collines dont le nom fait parait-il allusion aux formes féminines. Vue sur le Serengeti depuis les Naibartaat Hills. Fly camp aux Naibartaat Hills. On est ici au coeur de la migration. Les gnous défilent en contrebas de nos tentes. À un moment, ils s'arrêtent et semblent nous observer. Défilé de gnous devant les Naibartaat Hills. Aigle ravisseur. Zèbre et gnous. Lièvre du Cap. Couple de chacals dans la forêt ouverte. Aigle huppard. Dik-dik de Kirk. Agame à gorge bleue. Impala et zèbre. Maman zèbre et junior. Jeune autour à ailes grises. Choucador superbe. Ganga à ventre brun. Bateleur des savanes. Étourneau caronculé. |
Administrativement placé dans l'aire de conservation du Ngorongoro, N.C.A., Ndutu est en fait une partie intégrante de l'écosystème du Serengeti. Ses deux lacs, Masek et Ndutu, sont salés, comme on peut s'en rendre
compte avec les shampooings dont la mousse s'élimine difficilement. Le lac Masek fait partie de la N.C.A. alors que le lac Ndutu appartient au Serengeti NP. On peut voir près de Ndutu des concentrations de zèbres et de gnous impressionnantes. Les deux lacs sont des lacs sodés, favorables au développement des algues favorites des flamants. Ils accueillent des nuées de flamants nains, mais aussi des petits échassiers, leurs rives sont fréquentées par les rapaces, par les lions. Les otocyons y font leurs terriers. Girafes et éléphants font partie des habitués, comme dik-dik et impalas à qui les zones de savane arbustive procurent le biotope idéal du phyllophage (mangeur de feuille) absolu (dik-dik) ou non fanatico (impala). C'est également un bon spot pour les guépards, nous en avons vu plusieurs chacun des 8 jours en tout que nous avons passés à Ndutu.
Le seul hébergement, en dehors des campings, y a longtemps été le quasi-mythique Ndutu Safari Lodge. Au confort rustique (bungalows récemment améliorés) Ndutu Lodge dégage un charme unique avec sa salle à manger ouverte sur la savane. Il n'est pas rare de voir des girafes, des éléphants passer à moins de 200 m des dîneurs. Les meilleures périodes de fréquentation sont janvier-février, époque de la grande migration où gnous et zèbres sont épiés bien sûr par les prédateurs, lions et hyènes mais aussi par des wagons 4x4 de photographes, amateurs et pros. Il faut réserver longtemps à l'avance, parfois plus d'un an à l'avance, pour ces périodes-là, d'autant que les équipes de professionnels anglo-saxons occupent une bonne partie du lodge. Le site du lodge, fort bien fait, indique les places restant disponibles pour les photographes animaliers amateurs.
Ndutu Lodge a pour emblème la genette, une famille de ces sympathiques viverridés est installée à demeure dans la toiture du lodge et se fait nourrir 3 fois par jour, ces genettes se laissent photographier avec complaisance. L'eau pour les ablutions est très sodée, elle se rince très difficilement, prévoir une bouteille d'eau de source pour se rincer les cheveux ! Le groupe électrogène ne fonctionne que quelques heures dans la journée, prévoir des adaptateurs et une barrette multiple pour la recharge des différents ustensiles numériques, batteries, videurs de cartes, accus... Le soir la pleine lune pourra illuminer le boma, le feu traditionnel.
Kusini
Kusini (ça veut dire sud), au sud-ouest, offre un seul hébergement, le Sanctuary Kusini Camp, camp de luxe situé sur un kopje. Cette partie du Serengeti, moins fréquentée, est (éventuellement) ouverte au hors-piste, comme certains secteurs de Ndutu. Nous avons vu à Kusini bon nombre de lions, des guépards, des oréotragues. La faune est comparable à celle de Ndutu, oiseaux d'eau en moins. Mais il y a quand même force vanneaux et sternes, et le camp lui-même attire de nombreux oiseaux, endroit arrosé et sans grands prédateurs oblige, nous y avons photographié une famille de calaos. Autres hôtes du camp, moins inoffensifs, les buffles. Ils couchent sur la pierre chaude des kopjes pour ruminer dans la journée et ils broutent dans le camp pendant la nuit, jusque sous les tentes permanentes qui sont dressées sur des estrades à pilotis...
Le camp appartient au même groupe que Swala dans le Tarangire, les prestations sont " All inclusive" et comprennent donc la blanchisserie et toutes les consommations, même alcoolisées.
Nous avons vu en janvier à Kusini lions et vautours se disputant un kill, guépards, oréotragues, bébé lion et son papa sur un kopje, des buffles jusque dans le camp, mais pas ou peu de gnous.
Seronera
Autour de la rivière Seronera, la partie centrale du Serengeti est la plus connue. C'est la région du Serengeti où des encombrements peuvent se produire, un seul léopard peut drainer, Cibi et/ou téléphone portable aidant, une dizaine, voire des dizaines de véhicules en peu de temps. Cependant, on n'est jamais en situation de surpopulation touristique pour peu que l'on ne privilégie pas ces rassemblements, visibles de loin. Les arbres du bord de la Seronera sont de bons repères à léopard, les nombreux kopjes offrent leurs bons lots de lion, enfin les étangs portent des noms évocateurs comme Hippo Pool. Les hébergements sont nombreux, le Serena Seronera Lodge, très agréable, est un peu excentré, le Wildlife est décrépit mais bien situé, le Sopa, à la situation intermédiaire, a une architecture dérangeante.
Lobo
Le Lobo au nord-est est bien moins couru en dehors des périodes estivales de migration, à tort car ses paysages sont magnifiques, et la densité animale n'a rien à envier au centre du Serengeti.
Lobo
Soir calme au Lobo. Le Lobo, la région nord-est du Serengeti NP, est adossé à la réserve kenyane du Masai Mara. Les paysages comprennent des savanes ouvertes, des collines arborées, et des zones rocheuses comme celle où est établi le Lobo Wildlife Safari Lodge. Oréotrague. Damans. Le Lobo Wildlife Safari Lodge, idéalement intégré au paysage rocheux. Collines du Lobo. Les éléphants sont très nombreux dans la zone en janvier. Éléphants. Éléphant. Sous le lodge, vue sur les chaos de rochers. Dans l'arbre, un Bateleur des savanes. Le Lobo est sans doute un des meilleurs endroits du Serengeti pour observer le Fauconnet d'Afrique. Le Léopard est bien présent dans la zone. Coucal à sourcils blancs. La Keekorok Gate qui s'ouvre ou plutôt s'ouvrirait sur le Masai Mara si la frontière était ouverte. Nous avons observé de très nombreux lions dans le Lobo en janvier. Lions. Petit groupe d'éléphants sur la piste. Vue sur les collines depuis une éminence. Oréotrague tout près du lodge, et tout près de notre véhicule ! Fauconnet d'Afrique en séance de gymnastique. Tortue léopard. Daman. Agame "de Mwanza" dont la tête est rouge et non orangée comme celle de l'Agame des colons. Corvinelle noir et blanc. Les collines dans la lumière du soir. Vue de la terrasse du Lobo Wildlife Safari Lodge. Messager sagittaire. Lion. |
Le seul lodge que nous y avons fréquenté est le Lobo Wildlife, au service relâché, le manager à notre dernier séjour ne nous a pas adressé la parole et est resté scotché devant les matches de foot qui passent non-stop sur une chaîne sud-africaine. Nous étions pourtant les seuls clients! Nous avons partagé avec les damans un déjeuner juste passable. Mais le cadre est absolument fantastique, la vue de la piscine sur la plaine 100 m en contrebas est unique, on peut pour cela passer sur beaucoup de choses (même sur l'absence d'ananas? Même!). Au nord du Lobo, à Keekorok Gate, la frontière avec le Kenya (Masai Mara) est fermée, il est question de la rouvrir, les autorités kenyanes sont très demandeuses mais la partie tanzanienne est plus réservée et exprime des craintes, qui nous paraissent très infondées, sur la réduction des ressources touristiques tanzaniennes qui pourraient résulter de l'ouverture de la frontière.
Le Lobo offre le même type de paysages que Masai Mara. On trouve des zones de plaines à graminées plus ou moins hautes où se cachent les lions, des zones doucement vallonnées avec des collines arborées où paissent les éléphants.
Nous y avons vu, entre autres rapaces, un grand nombre de faucons pygmées. Les kopjes sont présents et donnent refuge aux damans, on peut aussi y voir des oréotragues comme ceux (celles, en fait) qui nous accueillirent au Lobo Wildlife Loge.
Western Corridor
C'est la partie nord-ouest du Serengeti qui va jusqu'au lac Victoria. Elle est traversée par 2 rivières importantes, la Mgabaleti au sud et la Grumeti. En juin et juillet, la grande migration des gnous les conduit à les traverser, ce "crossing" est un événement pour tous les photographes de nature et pour d'autres prédateurs moins pacifiques, de gigantesques crocodiles du Nil qui en profitent pour faire leur festin annuel et emmagasiner les réserves qui leur permettront d'attendre la prochaine migration (même s'ils ne se privent pas d'un petit en-cas par-ci, par-là, gros poisson ou petite antilope, ils ne sont pas difficiles).
C'est une région qui reste à découvrir pour nous, les meilleures dates qui sont celles de la migration fin juin début juillet ne sont en effet pas compatibles avec notre activité professionnelle. Mais nous ne désespérons pas...